Reconversion professionnelle : et si le minimalisme n’y était pas pour rien ?

Cela fait plusieurs mois que je me suis orientée vers une autre voie professionnelle, et en prenant du recul, j’observe que mon aventure dans le minimalisme n’y est sûrement pas pour rien…🌱

Comme je précise toujours, je ne réduis pas le minimalisme à son aspect matériel. Celui-ci est je pense la 1ère étape pour la majorité des personnes qui s’y frotte. Mais cette dépossession matérielle, relative à chacun rappelons-le, permet surtout de mettre en lumière l’essentiel « immatériel » : ses valeurs profondes, son unicité. En d’autres termes, se délester du matériel pour mieux se révéler à soi-même et au monde ! ✨

Je fais donc un lien entre le fait de m’être rencontrée davantage et le minimalisme.  J’en parlais d’ailleurs dans cet article associant minimalisme et développement personnel. Et le fait de se connaitre mieux permet aussi de faire des choix professionnels plus conscients. Des choix qui nous ressemblent. Des choix qui nous font vibrer ! 💚

Voici mon parcours synthétisé…

1. Un parcours scolaire « sans faute »

Primaire et secondaire : J’ai eu une scolarité de bonne élève, travailleuse, préférant des matières à d’autres, mais globalement rien à signaler. 🤓

Universitaire : J’ai débuté mes études supérieures par une licence de lettres modernes qui était passionnante, car finalement l’étude de la langue et des textes n’était qu’un prétexte pour parler des hommes et de la nature. Les observer, essayer de les comprendre. Mais ma licence n’était qu’une pierre à l’édifice pour rentrer en master.

Le master était moins passionnant mais plus concret. Un master professionnalisant pour travailler dans le monde de la « gestion de l’information ». Les personnes ont souvent du mal à appréhender de quoi il s’agit car l’information est un terme connu de tous mais totalement abstrait finalement. L’information c’est à la fois ce livre que tu as dans ta bibliothèque, cet article que tu lis sur Internet, ces connaissances que tu as acquises, devenues compétences, cette vidéo que tu regardes : bref, l’information est vaste, variée et multi-supports. Ce master permettait donc d’apprendre à traiter l’information que ce soit dans son étude succincte ou dans sa recherche, et particulièrement dans sa gestion en termes d’outils. La classifier, la communiquer, etc. 📁💻

2. Une carrière confortable ?

Ce master m’ouvrait plusieurs portes et c’est finalement celle du digital que j’ai choisi même si à la base j’imaginais plutôt l’univers de l’information « matérielle », comme les structures culturelles telles que les bibliothèques. Mais on évolue et nos choix avec !

J’avais à la fois très peur et très hâte de rentrer dans la vie active. L’indépendance financière, la mise en pratique de ce que j’avais étudié, de nouvelles rencontres. Mais l’appréhension aussi de ne pas trouver de travail, de ne pas être à la hauteur d’un poste, de sortir de cette vie étudiante douce et insouciante que j’avais. 🤔

Je n’ai finalement eu aucun soucis à trouver du travail. Et dans ce domaine, je n’en ai jamais eu, j’ai toujours pu partir quand ça ne me plaisait plus et trouver autre chose qui me convenait mieux. 💪

Un bon salaire qui augmentait chaque année, des équipes de « jeunes » ou globalement des personnes dynamiques et sympas, des journées remplies mais loin du surmenage (ou très rarement), des projets pas inintéressants : bref, une carrière confortable !

Mais déjà au bout de quelques mois dans la vie active, je me souviens m’être dis que c’était quand même embêtant de devoir aller au bureau du lundi au vendredi. Puis quelques années après, même si mes journées étaient globalement agréables, que j’ai fais de très belles rencontres et que ce cadre professionnel m’a aussi permis de me dépasser à certains niveaux de ma personnalité, je faisais le constat de manquer de temps ! Rentrer du boulot, avoir des envies mais plus beaucoup d’énergie… Attendre le weekend, mais 2 jours de vraie « vie », avec mon propre rythme, sur 7 jours dans une semaine, quel constat frustrant. Ra-geant ! 😫

3. Une révélation

Nous faisons le choix de changer de région, pour jouir d’une vie personnelle plus agréable. J’intègre une nouvelle entreprise, que j’ai pris soin de choisir : elle est dans mon domaine mais a « un truc en plus ». Un vrai engagement dans des choix sociaux et économiques différents, avec une forte appétence pour les questions environnementales. Bref, le compromis parfait pour moi : la carrière confortable avec une dimension qui me correspond davantage ! 👌

Et pourtant, j’avais beau avoir changé de région et d’entreprise, j’entends, j’avais beau avoir de la nouveauté dans ma vie, qui normalement me stimule énormément, eh bien là je sentais un profond mal être en moi… J’ai rapidement réalisé cela, car je suis toujours très à l’écoute de mon ressenti. 👂

J’avais beau avoir changé deux piliers importants de ma vie, je ressentais encore cette frustration du manque de temps, cette « rogne » intérieure. Il fallait en venir à l’évidence : cette vie n’était pas la mienne. 🥀

Réaliser cela est à la fois libérateur et inquiétant ! On comprend enfin tout et pourtant on n’a pas encore de solutions concrètes. Et quand vient la phase de réflexion pour dessiner ces solutions, c’est d’avantage de peurs qui se présentent. 😨

Changer de voie était la solution. Entre les métiers qu’on rêvait de faire enfant, ceux qui nous ont traversé l’esprit plus tard, et nos centres d’intérêt actuels, il y avait finalement pas mal de possibilités : fleuriste, fromagère, journaliste, architecte d’intérieur, bibliothécaire, médiatrice culturelle, gérante d’un magasin en vrac, etc. ! 🧀💐📚

Mais je ne me projetais réellement dans aucun. Ou alors pas totalement.

Et un jour j’ai su ! C’était un domaine que je connaissais de loin mais certains éléments de cette profession avaient toujours été chers à mon cœur et présents dans ma vie, que ce soit conscientisé ou pas. 🌞

J’ai fais beaucoup de recherches. Beaucoup, beaucoup. Et avoir trouvé ce qui me faisait vibrer ne m’enlevait pas pour autant la peur d’un changement de carrière. 😬

4. Le minimalisme ou l’art de réaliser que l’argent ne fait pas le bonheur

Et si je me trompe ? Et si je gagne moins d’argent ? Et comment financer ma formation et ma vie pendant la formation ? 💸

Là encore le minimalisme a été mon allié même si au début je ne m’en rendais pas compte. Mais j’ai intégré ces questionnements, je les ai « subis » car ils me procuraient angoisse, doute, vulnérabilité. Et au final les réponses sont venues naturellement après avoir digéré ces interrogations. 💫

👉 Si je me trompe ? Il n’y a qu’en essayant que je saurai. Et si après avoir essayé je réalise que c’était une « erreur », j’irai vers autre chose !
👉 Et si je gagne moins d’argent ? Il y a de grandes chances que je gagne moins d’argent, mais finalement, l’argent, j’en dépense de moins en moins dans ce nouveau mode de vie où l’être a largement pris le dessus sur l’avoir. Je n’ai pas besoin « d’autant » d’argent !
👉 Et comment financer ma formation et ma vie pendant la formation ? Finalement cela était la question la plus difficile. J’ai opté pour une première solution : mes économies. Pour payer la formation et pour vivre pendant un certain nombre de mois. L’idée de vider mes économies ne me plaisait pas forcément, mais l’idée de rester dans cette situation qui me rendait malheureuse non plus, alors j’ai fais le choix du « sacrifice » financier, me disant que l’argent après tout servait à cela : financer ses projets ! Et puis quand on fait confiance à la vie, elle nous offre parfois de belles surprises : je n’ai finalement pas eu besoin de toucher beaucoup à mes économies. 🌈

5. L’aventure a démarré

Alors voila, cela fait plusieurs mois que j’ai démissionné et que je suis en formation. J’ai l’impression d’être pleinement actrice de ma vie : quel sentiment libérateur ! Et même s’il m’arrive parfois d’avoir encore peur, cette peur ne me bloque pas. Car j’ai simplement compris que je ne pourrais jamais me tromper si je m’écoute. Que les choix qu’on fait à un instant T peuvent évoluer avec nous, par de nouveaux choix : la vie n’est que mouvement. Et j’ai surtout réaliser que c’est en faisant qu’on avance, qu’on construit, qu’on apprend, qu’on comprend, qu’on se comprend. 💖

En parallèle de cette nouvelle vie professionnelle qui s’offre à moi (ou plutôt, que je m’offre !), je mène un projet qui me tient à cœur : vulgariser les concepts liés à la santé, pour que chacun puisse apprendre et comprendre afin de devenir acteur de sa santé. Vous trouverez mon contenu illustré, simplifié et synthétique sur Instagram : @promenade.de.sante. Abonnez-vous si le sujet vous intéresse ou simplement pour soutenir mon projet ! 🙏

LOGOFINAL
@promenade.de.sante
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5 réflexions sur “Reconversion professionnelle : et si le minimalisme n’y était pas pour rien ?

  1. Audrey_SLOWIN

    Hello 🙂

    Je me reconnais beaucoup dans ce parcours ! Et ça fait plaisir de voir un article qui mêle reconversion professionnelle et minimalisme (j’en n’ai vu aucun autre d’ailleurs !), car moi aussi je trouve que les deux concepts sont vraiment liés 😊
    J’en ai d’ailleurs fait également un article suite à ma reconversion : https://www.slowin.fr/post/comment-le-minimalisme-m-a-aidee-a-me-reconvertir

    A bientôt 😊

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    1. Merci 🙂 ma reconversion est un peu comme un passage initiatique pour moi et le coucher par écrit m’a permis de réaliser les grandes étapes de mon évolution et ça fait du bien ! Et je me suis aussi dis que ça pourrait aider certain parce que beaucoup pensent à se reconvertir mais restent bloqués par leurs peurs, normales mais terrifiantes parfois effectivement..

      J’aime

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