Vous avez peut-être vu le film Demain de Cyril Dion et Mélanie Laurent ? Ce documentaire diffusé il y a 3 ans dans les cinémas et où il semblerait que chaque séance se ponctuait par des applaudissements (c’est ce qu’il s’est passé dans la mienne en tout cas). Le propos du film était de montrer les initiatives citoyennes et même à plus large échelle, aux quatre coins du monde, et visant à transformer le monde de demain.
La semaine dernière c’est le documentaire Après Demain (cliquez pour le visionner) qui a été diffusé afin de revenir sur le film, de voir les initiatives qui ont fonctionné et celles qui ont été plus compliquées à maintenir. L’idée est d’observer comment le film Demain a impulsé un changement et permis à une multitude d’engagements de naitre et de se mettre en place.
Le documentaire Après Demain est un échange entre le réalisateur de Demain, Cyril Dion, et son amie qui est présentée comme sceptique face aux impacts des micro-engagements.
Le ton est le même que dans le film Demain. Pas d’alarmisme et d’images choquantes appuyant le propos des scénarios catastrophes. Mais du concret dans l’exposé des solutions expérimentées. De l’optimisme et de l’honnêteté quant à leurs impacts.
On parcourt à nouveau le territoire, cette fois particulièrement la France : entre autres, Grenoble, Paris, Bayonne, Vienne, etc.
Différentes initiatives sont abordées : monnaies locales, énergies vertes, agriculture urbaine et partagée, démocratie participative en entreprise, éducation alternative, etc. Tout cela m’a donné envie de revoir le film afin de me rappeler quelles sont ces actions présentées dans le film qui ont inspiré toutes celles qu’on voit dans Après Demain.
Globalement, il est mis en valeur que ce sont d’abord les micro-engagements qui permettent à chacun de se sensibiliser et de sensibiliser son entourage puis d’amorcer un changement à l’échelle individuelle, voire locale. Et c’est la multiplication de ces initiatives locales qui impulse alors un mouvement collectif qui incite les élus à agir. Le but étant enfin de légiférer afin de faire changer d’échelle ce mouvement. Qui permettra alors d’avoir d’autant plus d’impact. Cette question du changement d’échelle était d’ailleurs le thème du Festival Zero Waste 2018 qui s’est déroulé en juin à Paris.
Enfin, ce que je retiens de ce documentaire c’est l’accent mis sur le fait de raconter une histoire pour changer l’Histoire. L’idée que la fiction pousse à l’action. On imagine le changement que l’on voudrait voir avant de l’incarner. L’histoire doit être diffusée et partagée afin qu’on la vive tous ensemble. Ce paragraphe paraitra peut être abstrait, l’idée étant de vous inciter à regarder Après Demain pour mesurer l’impact d’un film, l’impact d’actions individuelles partagées amenant la réflexion et l’action collective.
Et si vous troquiez l’habituel film de Noël par un documentaire optimiste et humaniste cette année ? 🙂
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